Les prostitués coréennes ! Sont-elles humaines (vivant ainsi) ?

Publié le par daisuki

 Voici un article très intéressant de 1932, il explique la condition des prostituées coréennes en Chine. Il corrobore bien les déclarations d'anciennes femmes de réconfort (en tout cas leur premiers témoignages, avant que ceux-ci ne changent), sur les sommes d'argent échangées et les méthodes employées par des recruteurs sans scrupules. On a du mal à croire, après avoir lu cet article très empathique envers ces prostituées, que les Japonais auraient été prêts à créer un système d'enlévement et d'esclavage d'état. Je me demande ce que disent les Coréens quand ils lisent ce genre d'article d'époque.

1932年の非常に興味深い記事です。中国における朝鮮人売春婦たちの状況を説明しています。記事は、元慰安婦たちの訴えー 取引された金額、不謹慎なリクルーターの用いた方法などーを裏付けています(つまり彼女たちが、後に変更するまえの、最初の証言を、ということです)。これら売春婦たちに向けられた強い共感にあふれた当記事を読んだ後では、日本人たちが、国による誘拐と奴隷制度を作ろうとしていたとは、信じづらいものがあります。当時のこの種の記事を読んで韓国人たちは何と言うでしょうか。

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Les prostitués coréennes ! Sont-elles humaines (vivant ainsi) ?

 

Nakanishi Inosuké,ex-journaliste du journal Jiji 'shinpo.

Revue japonaise “Seïkaï Ohlaï (contacts politiques)” publié en 1932.

 

 

(1) Il y a des prostitués coréennes à chaque port.

 

Ne soyez pas surpris. Actuellement, depuis le Nord-Sud Chine, à travers la frontière de la sybérie, les filles coréennes viennent devenir prostituées publiques ou privées, elles sont 60 000. Autrefois, les vainqueurs dans ce domaine étaient originaires d'Amakusa ou de Shimabara (les villes du département Kumamoto, des îles de Kyushu, Japon), mais ce n'est désormais qu'un rêve du passé. Maintenant ces fragiles filles coréennes les « dépassent largement » !

 

Depuis Busan, Incheon ou ligne Aetna, au long des routes marines de la Chine du Nord, les voyageurs doivent voir des filles coréennes être vendues et emmenées. C'est justement comme dans un marché des produits spéciaux de la péninsule, on débarque les Coréennes dans chaque port de destination. Ainsi, il y a des prostitués coréennes dans les ports ......

 

La région qui contient le plus de prostituées coréennes est le Nord et Sud de la Mandchourie. La seconde est le Nord de la Chine. Dans le Nord de la Chine, il y a plus de prostitués coréennes à Tianjin ou à Pékin etc. Dans le Nord et Sud de la Mandchourie, il y en a partout.

 

En Corée, la Geiko (apprentie de Geisha. Elle ne se prostitue pas) s'appelle Ki-sen, et la Geisha s'appelle Kalupo. Parmi celles vendues et venues sur le continent, il n'y a presque pas de Ki-sen. La plupart est Geisha coréenne = Kalupo. Par exemple, à Tianjin, toutes les Géiko (Géisha qui ne couchent pas avec les clients) sont Japonaises. Il n'y a que 45 Géisha. Par contre, les prostituées coréennes ont « un énorme succès », on en compte quelques centaines. D'après ce que l'on m'a raconté, à Tianjin il y avait beaucoup de prostituées japonaises venant principalement d'Amakusa-Shimabara. Mais les prostituées coréennes les ont chassées et ont naturellement fini par devenir la majorité.

 

Ce phénomène est très répandu surtout dans la péninsule coréenne. Dans les villes, comme keijyo, Busan, Incheon et Pyongyang, les Geisha japonaises sont remplacées de plus en plus par les Geisha coréennes. Il y a même un patron japonais qui n'emploie que des Geisha coréennes. les maisons aux Geisha japonaises qui marchaient bien ont été ruinées. Ces maison ont été remplacées par les maisons closes à la coréenne, elles prospèrent aujourd'hui avec de nombreuses prostituées coréennes.

 

Particulièrement, les Coréennes se trouvent beaucoup aujourd'hui dans l'industrie des cafés ou des restaurants comme serveuse ou femme de chambre. Comme elles parlent la même langue, les clients ne remarquent presque pas qu'elles ne sont pas Japonaises. Il y a beaucoup de belles femmes, elles sont très souriantes. On peut décrire les prostituées coréennes de façon tout à fait identique. Si elles s'habillent comme des Geisha japonaises, on ne pourra plus les distinguer. En fait, depuis la Chine du Nord jusqu'au Nord et au Sud de la Mandchourie, toutes s'habillent à la japonaise. Après la guerre Nippo-Russie, les filles d'Amakusa-Shimabara avaient gagné la renommée dans la Mandchourie . Mais maintenant, elles ont été remplacées par les prostituées coréennes.

 

 

(2) 50 yens pour cinq ans de contrat.

 

Ce phénomène remarquable, si j'en explique la cause, est premièrement dû à la pauvreté et à la ruine des paysans coréens. Le journal Asahi Osaka a publié le 31 octobre que 92 000 paysans du département de Yamagata, Nogami-gun (nord du Japon), ont sorti (vendu) 2 000 filles pour la prostitution. Je crains que les paysans coréens aussi doivent remarquer le même taux dans le futur.

Deuxièmement, la dette des prostituées coréennes est basse. Les vampires diaboliques achètent des filles avec un petit prix en profitant de la pureté et de naïveté des paysans coréens pauvres. La somme maximum d'emprunt est 300 yens pour cinq ans de contrat. Dans les pires cas, il y en a qui vendent les filles au Continent en donnant quarante ou cinquante yens seulement aux parents (*). Il y en a beaucoup qui pleurent des larmes de sang à cause de ces gens toxiques. Ces vampires pénètrent dans les villages des paysans coréens qui habitent dans la péninsule coréenne ou au Nord ou Sud de la Mandchourie. Ils profitent de leur pauvreté. Ils rachètent partout leurs filles. Je ne sais pas à quel point ils sont nombreux, ces vampires lamentablement froids. Ceux qui donnent quarante ou cinquante yens aux parents sont les moins pires. Il y en a qui enlèvent les filles en les menaçant avec un sabre ou un pistolet en collaboration avec la police locale comme les blancs chassent les esclaves noirs. Il y a pas mal de régions que la police japonaise et l'armée du Japon ne peuvent pas contrôler. Ainsi, ces femmes kidnappées seront enfermées dans Minas morgul où il n'y a que des femmes chinoises à la cambrousse de la Chine, et elles ne pourront jamais être libres durant leur vie. C'est une véritable chasse aux esclaves qui a eu lieu sur le continent africain. Ah, la chasse aux esclaves sur le continent de l'Asie d'Est ! Je vais le dévoiler l'un après l'autre dans cet article.

 

D'abord, je vais vous montrer ce qu'une prostituée, parmi quelques prostituées coréennes auprès desquelles j'ai enquêtées, m'a raconté dans le quartier des maisons closes coréennes de Tianjin. Comme elle craignait l'abus de son patron, et qu'elle m'a demandé de ne pas publier, ni son pseudo, ni son nom, je la citerai simplement en tant qu'une prostituée. Voici son histoire (elle maîtrisait parfaitement le Japonais) :

 

« Je suis née dans une famille d'agriculteur à 晋州 慶尚北道(?). A l’époque, tant que mon père restait en vie, on pouvait vivre difficilement et j'ai pu sortir de l'école élémentaire. J'avais atteint l'âge du mariage, à 16 ou 17 ans, mais je continuais à aider pour le travail des champs de la famille. Depuis cet âge, j'ai commencé à deviner que mon père ne pouvait pas me marier à cause de la pauvreté.

Un jour mon père est rentré à la maison, il est renfermé dans la chambre et il n'en est pas sorti pendant longtemps. Je m'inquiétais s'il était tombé malade, j'y suis alors entrée. Mon père pleurait. Cela m'a soudainement rendue triste, j'ai commencé à pleurer moi aussi sans savoir pourquoi. Mais comme je savais depuis longtemps la condition financière de ma famille, et que mon père se plaignait aujourd'hui avant son départ, j'ai pu deviner que mon père pleurait à cause de ça. Pour le consoler, je lui ai dit que je gagnerais de l'argent qui était la cause de sa peine. L'argent qui lui manquait ne valait que trente yens, même avec le profit, cinquante yens seulement lui suffisaient. Si on ne peut pas rendre cette somme, l'usurier ( je ne vous dis pas s'il est Coréen ou Japonais) venant de 晋州 saisira tous les outils agricoles et les vaches. On ne pourra plus continuer l'agriculture à partir de demain.

Dans mon village, il y a une personne (elle était Coréenne) qui s'occupait de trouver les femmes pour la Mandchourie ou pour la région de Tianjin. Comme j'avais quotidiennement entendu parler de cette personne et que j'avais des copines qui étaient parties à la Mandchourie etc, je lui ai emprunté cinquante yens et j'ai fait tamponner à mon père hésitant sur son consentement écrit. Cinquante yens pour le contrat de cinq ans. Mais je ne savais pas du tout juger si ce contrat était bon marché ou trop cher. Sur place, j'étais étonnée comment on pouvait prêter cette grosse somme à mon père avec son tampon seulement. Je n'avais jamais eu, ni vu la grosse somme (c'était énorme pour moi de l’époque) depuis ma naissance.

Après être venue ici, au moment ou j'allais travailler dans ce magasin, ma dette coûtait deux cent yens. Les frais de médiation, de ses voyages et de mes voyages ont été ajoutés à ma dette. On m'a dit avoir quand même réduit la somme de ces frais, mais l’intermédiateur qui m'a emmené ici ne faisait que boire de l'alcool dans le bateau et dans des hôtels, on m'avait ajouté son alcool aussi à ma dette. Alors la somme que j'ai déclaré à la police valait deux cent yens pour cinq ans, la somme reçue par mon père n'était que cinquante yens. »

 

Écoutez bien le témoignage de cette prostituée! Elle dit qu'elle n'avait jamais eu ni vu cinquante yens depuis sa naissance. Les cinquante yens qu'elle a eu pour sauver d'urgence son père, l'a tellement rendue heureuse qu'elle a accepté cinq longues années de souffrance de la vie de prostituée. Justement cette pauvreté était un piège attendu par les démons d'exploitation qui s'en nourissaient. C'est une grave cause pour laquelle de telles femmes se retrouvent sur le marché des êtres humains.

 

(3) la chasse aux auto-esclaves au continent d'Asie d'est.

 

Auparavant je vous ai un peu montré que ce sujet bien démodé depuis un siècle et qui ne serait que dans un conte de fées, existait comme un fait réel chez un voisin du Japon des années 1930. Nous allons passer à ce sujet.

 

N était un jeune homme, mais comme il errait dans l'arrière-pays de la Chine depuis tout petit, il avait l'apparence et la langue parfaites d'un vrai Chinois. En plus, en vivant longtemps avec les Coréens de la Mandchourie, il pouvait parler le coréen aussi. Il devait avoir un talent linguistique inné. Je l'amenais souvent en tant qu’interprète dans mes voyages dans les arrières-pays.

 

Pour un travail, N restait un peu plus d'un an à Taiyuan太原 dans la province de Shanxi où il fallait prendre le train à Peiping北平 une journée entière et la nuit. Ce n'est pas une si ancienne histoire car son séjour a commencé l'été dernier et a terminé cet été.

Les Japonais et beaucoup d'autres ne mettent pas les pieds dans les arrières-pays comme Taiyuan太原. Pour son travail, N devait y attendre des personnes venant de Tianjin ou de Dalian. Il s'y ennuyait tellement qu'il fréquentait Minas morgul pour passer le temps. Cet histoire a eu lieu à cet époque-là.

 

« Les gens de ce lieu ne font pas de distinction entre les prostituées publiques et d'autres comme moi (c'est N qui le dit). De toute façon, comme elles étaient imposées, elles étaient prostituées publiques, à mon avis. Même si elles se présentaient comme la Geisha du Japon, on n'avait pas besoin d'acheter une femme, ni de boire de l'alcool. En entrant par le portail principal, il y a des pièces 屋子 qui forment des maisons avec des rangées des deux côtés. Il y a une femme dans chaque pièce 屋子, on n'a qu'à y entrer et on peut y bavarder avec elle en prenant du thé avec des graines de pastèques par exemple. Et on paie un billet de vingt sen (78 sen de la monnaie japonaise). Les femmes en sont contentes. Ce n'est donc pas cher. On peut y aller tous les soirs. On est de bons clients en Chine comme cela. Les relations femme-homme y sont moins légères qu'aux cafés du Japon. C'est pour ça qu'il y a des Japonais qui vont s'amuser tous les soirs aux maisons de Geisha de première classe comme à Peiping pour étudier la langue chinoise. » (ainsi, après avoir souligné son innocence, il est entré dans le sujet principal).

 

« Bien sûr, j'ai bien caché ma nationalité japonaise. Je m'habillais en imitant le gôut du peuple de Tianjin et j'employais l'accent de Tianjin. Les gens me prenaient un marchand de la Chine, il me semble. Comme je fréquentais tous les soirs le quartier des Geisha, j'ai connu la plupart des maisons. Un soir, je suis rentré dans un des pièces, je blaguais avec deux ou trois femmes en prenant du thé chinois au parfum agréable avec des grains de pastèques qui brillaient comme des grillons noirs autour d'un luisant 卓子. J'ai remarqué qu'une de ces femmes avait un accent différent de celui du vrai chinois. Je ne comprenais pas. Évidemment il n'y avait aucune anomalie dans sa façon de s'habiller, elle était une vraie chinoise des pieds à la tête. Mais je ne pouvais pas la considérer comme une vraie Chinoise. J'ai fini par comprendre « elle est Coréenne ». A la suite des conversations avec elle, j'ai vu qu'elle avait beaucoup d'accent coréen dans son chinois. J'ai senti une curiosité profonde sur cette Coréenne qui était toute seule dans une telle province de la Chine, parmi beaucoup de prostituées chinoises. »

« Bizarrement, dès que j'ai remarqué qu'elle était Coréenne, en moi qui étais Japonais, quelque chose comme une sorte de compassion est apparue. C'est pour ça que j'ai sorti les autres femmes de la pièce, je lui ai posé une question en tête à tête :

- « serais-tu Coréenne ? »

Soudain, son visage s'est tendu, elle a fixé son regard sur mon visage, et elle a secoué la tête sans prononcer un mot.

- « si tu l'es. Je le sais bien même si tu me le caches. Pourquoi as-tu été enfermée toute seule dans un tel endroit ? Je suis Japonais en vérité … »

Ensuite, j'ai attentivement observé son visage pour savoir comment elle allait réagir à ma parole. Elle a ouvert de grands yeux comme si elle avait été surprise. Mais, immédiatement son corps a frémis comme si elle avait eu très peur et elle a regardé par terre. Moi aussi, je ne disais rien pendant un certain temps. Car je n'ai pas compris de quoi elle avait si peur (à cet instant, j'ai demandé à N quelle âge elle avait). j'ai eu l'impression qu'elle n'avait que 18 ou 19 ans (il a répondu ainsi).

- « Tu n'as pas besoin d'avoir peur comme ça. Si tu es Coréenne, si tu as été amenée ici par le patron par des mauvais moyens, je pourrai te faire sortir d'ici en le demandant au consulat du Japon.» j'ai dit.

- « Me testez-vous en disant une telle chose à la demande de mon patron ? Vous ne pouvez pas me faire marcher. » … La femme s'est fâchée.  

- « Ne dis pas de bêtises ! Je suis vrai Japonais, moi ! »

Étant traité par elle comme un abruti … c'est à dire étant considéré comme un espion d'une telle maison close, m'a un peu énervé.

Voici l'histoire racontée par la Coréenne – oui, elle était bien Coréenne - après un tel échange des paroles.

Elle était la fille d'une maison pauvre qui vendait du poisson et de l'alcool dans l'arrière-pays loin de la province d'Andong 安東県, dans un village des agriculteurs coréens. Vendre du poisson et de l'alcool l'ont rendue malheureuse, la Chine n'est pas un bon endroit.

Même si l'affaire d'un Coréen est modeste, la police locale vient percevoir des impôts à plusieurs titres. Ils viennent, ce n'est pas parce qu'il y a une vraie loi officielle, mais ils viennent à un petit magasin, comme la maison natale de la Coréenne pour prendre de l'alcool et des poissons. Si on refuse, ils menacent avec un pistolet et un sabre occidental. Le pire est qu'ils vous mettent en prison.

Les policiers reviennent boire beaucoup d'alcool sous un prétexte illégal et ils repartent avec les marchandises de la maison de la Coréenne. Celui qui reste longtemps chez la fille est amoureux d'elle, il essaie sans cesse de la faire venir. C'est justement un système similaire aux mauvais magistrats de l’époque de Shogun Tokugawa (l'époque d'Edo 1603-1868) du Japon.

Avec de telles conditions, les affaires de sa famille ne pouvait pas gagner de profit. Son père s'est décidé de fermer son magasin et de devenir paysan en louant un terrain au propriétaire du village. Le père avait la rage qui lui brûlaient l'estomac contre les policiers. Il a dit en souriant tristement à un de ces policiers qui était venu seul au magasin, « Je dois fermer le magasin à cause de vous ». Le policier est reparti sans rien dire. Qu'est ce qui s'est passé, le soir du même jour, de nombreux policiers connus et inconnus, se présentant comme des employés du bureau de la sécurité publique, ont débarqué au magasin. Ils ont arrêté non pas seulement le père, mais aussi la mère et leur fille. Tous les trois ont été enfermés pendant longtemps dans un endroit inconnu. Ils n'avaient personne, ils n'ont pas pu porter plainte, et les villageois craignant d'avoir des ennuis, ont été obligés de les ignorer. Comme la situation s'empirait, en tombant dans un profond désespoir, ils n'avaient d'autres choix que de rester impuissants face à cette affaire.

Un soir, la femme a été sortie de prison, on l'a mise dans un sac de jute. Et elle a été embarqué avec d'autres affaires dans un chariot tiré par un cheval pour un voyage qui a duré deux jours. D'après elle, elle avait le droit à de l'eau et d'une part de nourriture par jour. Le lieu d'arrivée lui semblait en amont du 鴨緑江岸. On l'a embarquée cette fois dans un grand bateau à voile, et quelques jours après, elle a été envoyée à Tianjin.

Si on arrive jusqu'à Tianjin, on sera tranquille. Car l'autorité de la police japonaise ne fonctionne que dans la concession, si l'on passe un pot de vin, on pourra librement traîner des femmes. D'après la Coréenne, c'est deux ans avant mon arrivée (l'automne dernier) qu'elle a été déplacée au dos de Shanxi 山西. C'était donc normal que j'ai pu deviner sa nationalité à travers son accent. J'ai été impressionné par sa maîtrise de la langue de Shanxi en si peu de temps. J'imagine qu'elle a été obligée de faire des progrès en langue de Shanxi, parce que tout le monde autour d'elle ne parlait que cette langue (N reste toujours impressionné par ce genre de sujet). »

 

- Alors, éternellement,la femme n'a pas de possibilité de pouvoir rentrer à sa maison. Vous avez dénoncé cela au consulat pour elle ? Demandai-je.

- Le consulat du Japon ne travaille pas. Ils sont froids. Ils écouteront mais ils laisseront tomber les affaires de ce niveau.

Comme N connaît bien ce genre de domaine, je me taisais.

 

« Saviez-vous ? Il y a beaucoup de Coréennes avec la même histoire au Nord de la Chine. Cette femme de Shanxi, elle aussi disait qu'il y en avait vraiment beaucoup. Toutes sont kidnappées dans la Mandchourie. Après on les amène dans des endroits hors de portée des autorités du Japon. Et on les force à se prostituer jusqu'à la fin de leur vie. De toute façon, toutes meurent avant trente ans avec du poison ou d'autres choses. Par rapport à ces femmes, les prostituées publiques du quartier de la prostitution coréenne de Tianjin sont très chanceuses. »

 

En l’écoutant, j'ai eu l'impression que cette société coule au fond de l’éternel noir. Les femmes tristes, effacées de la surface de la société et enterrées toute leur vie dans les profondeurs des ténèbres ! Ne nous font-elles pas penser à la chasse des esclaves en Afrique ?

Dans un endroit où les gens normaux de la société ne se rendent compte, ni ne s'en aperçoivent, il y a un épouvantable côté sombre comme ceci. J'aimerais approfondir ce sujet pour une autre occasion.

 

 

(4) Homme qui trafique sa fille.

 

Juste après l'incident de Mandchourie, je continuais le voyage en Mandchourie. C'était pour enquêter sur les crimes inhumains sur les paysans coréens innocents commis par les violents soldats vaincus des seigneurs de la guerre du Nord-Est de la Chine 東北軍閥. J'ai visité les endroits les plus touchés par les ravages comme Tieling鉄嶺 ,Fushun撫順, et Moukden奉天, etc. J'ai roulé avec ma voiture selon le conseil d'un guide K en profitant d'une heure d'attente du prochain train qui liait Moukden et Dalian大連. Je suis allé à 十間房 qui se situait au coin du Nord de Dailian. Ici, il y a le quartier résidentiel des Coréens et le quartier des Geisha japonaises et coréennes. Je comptais intérroger les réfugiés venant des arrières-pays dans ce quartier. J'ai visité deux ou trois maisons. Je n'avais pas beaucoup de temps. Mais j'ai pu récolter quelques fruits. J'allais faire demi-tour à la gare de Moukden. Comme ce quartier n'avait que des ruelles où des voitures ne pouvaient pas passer, moi et mon guide K ont dû marcher jusqu'à une avenue.

Il y avait des structures très pauvres du type des casernes. Mais leur façades étaient faites dans le style de restaurants purement japonais. Elles occupaient les deux côtés de la rue.

Je devrais vous expliquer un peu. Les Coréens de ce type, contrainement à la Corée, une fois qu'ils mettent les pieds sur le continent, ils vivent absolument à la japonaise.(**) c'est pour attirer plus de clients japonais, mais ce n'est pas tout. Les prostituées coréennes montrent plus d'affection pour les Japonais. Ces Coréens s'habillent complètement à la japonaise, ils portent occasionnellement des habits occidentaux, et bizarrement ils ne s'habillent pas à la Coréenne. Comme ça, eux (y compris les Coréens normaux), sont fiers d'être Japonais. Mais Je devrais dire que c'est une des causes pour laquelle ils contrarient les Chinois.

Revenons au sujet. Quand nous allions sortir du quartier des prostituées coréennes, il y avait un Coréen minable qui parlait de quelques choses à l'entrée d'une maison close. Il était avec une petite fille de sept ou huit ans. De nombreuses femmes sont sorties pour les voir. Elles faisaient du bruit.

C'est pour ça que je me suis approché vers l'entrée et j'ai demandé à cet homme ce qu'il disait. Les femmes m'ont répondu à sa place.

- « Il demande ici d'acheter sa fille »

Elles l'ont dit en Japonais un peu débutant, et elles en ont rit. Mais,

- « comme c'est triste, achète-la lui. » m'ont elles dit d'une façon taquinante comme si elles parlaient avec leurs clients.

Pourtant ce Coréen avec sa fille regardait les femmes rigoler sans altruisme comme si elles étaient un être vivant mistérieux. Son visage était débordé par l'anxiété et la fatigue.

- «Avez-vous été entièrement volé par les soldats chinois, n 'est ce pas ? » je lui ai posé cette question en coréen.

- « Oui, msieur...... » ,il a plissé ses yeux,  «Desormais j'ai plus rien, msieur »

- « D'où venez-vous ? » 

- « je suis venu de 富舗屯»m'a-t-il répondu. K m'a expliqué que le lieu s'appelle 富舗屯 était dans le département de Tieling鉄嶺 où des pillages épouvantables ont eu lieu.

- « vous devez avoir beaucoup de difficultés pour venir ici ? En s'enfuyant avec une si petite enfant». Ai-je-dit.

- « moi, je suis venu sans rien manger pendant trois jours. Je faisais manger à ma fille du 玉○○ cru. »

Comme je comprenais bien sa langue, je lui ai demandé son origine, il m'a répondu qu'il était né à Hwanghae黄海道. Les femmes ont repris la parole pour nous taquiner,

- « Ecoutez, il a proposé de vendre cette fille pour dix yens. Monsieur, vous pouvez l'acheter pour lui. Vous aller l'élever pour la prendre comme votre maîtresse (elles ont dit ce mot en chinois) » elles ont rigolé de nouveau.

En voyant ces femmes sans cœur, je me suis rappelé d'une phrase d'un poème chinois. “夜泊秦准近酒家、商女不知亡国怨(une chanteuse chante sans comprendre la haine du royaume perdue) “ Je ne sais pas quelle idée était venue dans la tête de cet homme, mais il m'a dit.

- « Msieur, cet enfant n'a rien mangé aujourd'hui. Elle mourra si quelqu'un ne la prend. Msieur, achetez cet enfant, s'il vous plaît »

- « Comme c'est la crise, elle ne se vendra nulle part. » une des femmes a répondu.

J'étais tellement triste de voir le père et l'enfant rester tristement debout sous le soleil couchant de l'automne, et tout le monde disait une telle chose sur eux, que j'ai passé rapidement deux billets de un yen dans ses mains, je me suis précipité à la gare de Moukden. Fin.

 

L'article d'origine原典:1932年発行 雑誌『政界往来』
元「時事新報記者」中西伊之助氏が書いた記事『鮮娼!これでも人間か?

http://daisukinipponfrance.over-blog.com/2014/05/article-d-origine-en-1932-sur-les-prostituees-coreennes-en-chine.html

 

(*) quarante ou cinquante yens seulement aux parents 450円だけ親に払い :

C'est une histoire identique à celle racontée par l'ex femme de réconfort premièrement présentée officiellement au Japon en 1991.

この話は、1991年に公式に日本に登場した慰安婦が語った話と同じです。

http://daisukinipponfrance.over-blog.com/2014/01/l-histoire-d-un-mensonge.-%E6%85%B0%E5%AE%89%E5%A9%A6%E5%95%8F%E9%A1%8C%E3%81%AE%E3%81%8A%E3%81%AF%E3%81%AA%E3%81%97%E3%80%82.html

(**)cela me fait penser au serveur d'un café de ma ville. Il est Coréen, mais il se présente comme Japonais. On dit que c'est parce que cela marche mieux avec les filles.

わたしの住んでいる街にあるカフェの従業員を思い起こさせる記述です。彼は韓国人ですが、自分を日本人だと紹介します。そのほうが、女の子たちの受けがいいから彼はそうするのだと友人が教えてくれました。

 

Tous mes remerciements à ceux qui m'ont fait découvrir cet article très humaniste. このとてもヒューマニストな記事をわたしに紹介してくださった全ての方々に感謝します。

 

 

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産経新聞 平成26年5月23日朝刊<br /> 「慰安婦問題 英文で反論」<br /> http://blog-imgs-67-origin.fc2.com/t/o/r/torakagenotes/sankei20140523p3acs.jpg<br /> http://www.seisaku-center.net/sites/default/files/uploaded/The%20Comfort%20Women%20Issue-02.pdf<br /> http://www.seisaku-center.net/sites/default/files/uploaded/The_Comfort_Women_Issue_Japanese.pdf
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なぜ朝鮮人は嘘をつくのか Why does the Korean tell a lie?<br /> http://www.youtube.com/watch?v=9ATZG6pyY88&amp;feature=share&amp;list=PL2633E2A0CE379389<br /> <br /> [ ● ]The Wartime History of Japan、凛として愛<br /> http://www.youtube.com/watch?v=qkAoBXXElRA&amp;list=PLBF40920A0A38C70B&amp;feature=share<br /> <br /> 前にDaisukiさんが、このビデオが長いとおっしゃっていたので、分割版を持ってきました。
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1932年発行 雑誌『政界往来』<br /> 「時事新報記者」中西伊之助氏が書いた記事『鮮娼!これでも人間か?』 <br /> <br /> フランス語訳と原本のイメージありがとうございました。<br /> <br /> アン・セホンという韓国人が「中国に置き去りされた日本軍慰安婦ハルモニ」という写真展を日本、米国、韓国などでやっています。日本の某国立大学でも写真展をやったことがあります。<br /> この「中国に置き去りにされた日本軍慰安婦ハルモニ」というのが、中西伊之助氏が書いた記事『鮮娼!これでも人間か?』 に記載されている朝鮮人売春婦ではないかということです。<br /> <br /> http://juju-project.net/
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Bonjour 千手観音 san. merci pour votre soutien.
「捏造慰安婦問題を糺す日本有志の会」が公開しているリーフレット画像です。<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=M4JoyaHSz_g
補足情報<br /> <br /> 「慰安婦問題」パネル展 行ったことある?<br /> http://www.youtube.com/watch?v=YFCvuz587mQ<br /> <br /> パネル展支援団体<br /> 「捏造慰安婦問題を糺す日本有志の会」HP<br /> http://true-history.jugem.jp/<br /> <br /> 今のところ日本国内だけですが、「捏造慰安婦問題を糺す日本有志の会」が慰安婦パネル展を開催しているそうです。
(1) Il y a des prostitués coréennes à chaque port.<br /> En Corée, la Geiko (apprentie de Geisha. Elle ne se prostitue pas) s'appelle Ki-sen, et la Geisha s'appelle Kalupo.<br /> 3-7 Korean comfort woman issue~A high-class prostitute of Korean Peninsula~(Anglais)<br /> Une prostituée de haut de gamme de Korean Peninsula-<br /> http://www.youtube.com/watch?v=Au35RsCR2PA&amp;feature=share&amp;list=PLBUn1WM9bPYU-9MaDWaM0dXP6YwViwjo7&amp;index=6<br /> <br /> Sex Slaves (Comfort women)(Anglais)<br /> http://youtu.be/AL5U8DRMp1I<br /> <br /> Toutefois, depuis le début 1990 s en Corée du Sud, femmes avoué ex-confort, prétendant qu'ils ont été forcés à se prostituer contre leur volonté, ont commencé à apparaître un après l'autre. Il y a beaucoup de témoignages de femmes avoué ex-confort. Mais peu importe comment dur les médias de masse a cherché la preuve, ils ne pouvaient pas trouver quoi que ce soit.<br /> <br /> 片方はあまり気持ちの良いビデオではありませんが、事実なのでどうしようもありません。
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Korea is Crime Nation (Anglais)<br /> http://youtu.be/ikj4rZbs0As<br /> <br /> 在日韓国人が語る 犯罪国家 韓国 Construction d'appareils et après-vente (Japon)<br /> http://youtu.be/Lshbs2H5loY<br /> <br /> Il est Coréen, mais il se présente comme Japonais. <br /> 彼は韓国人ですが、自分を日本人だと紹介します。<br /> <br /> このコメントを読んで、この動画を思い出しました。<br /> これには、全世界が怒っていいことです。
シンシアリーのブログ<br /> http://ameblo.jp/sincerelee/<br /> <br /> 止まらない反日教! シンシアリーさん「韓国人による恥韓論」より<br /> http://kukkuri.jpn.org/boyakikukkuri2/log/eid1558.html<br /> <br /> 韓国人の中にも少数派のようですが、正気を保っている人はいます。<br /> 私はこの方を知らなかったのですが、とてもしっかりとした視野を持った人だと思います。
L'article d'origine原典:1932年発行 雑誌『政界往来』<br /> 元「時事新報記者」中西伊之助氏が書いた記事『鮮娼!これでも人間か?』<br /> <br /> このリンク先ですが、こちらなのではありませんか?<br /> http://daisukinipponfrance.over-blog.com/2014/05/article-d-origine-en-1932-sur-les-prostituees-coreennes-en-chine.html