Aveux de Yoshida 吉田の告白
Article de la revue hebdomadaire Shukan, Shincho du 2-9 mai 1996 Ed. Shincho-sha (page 167).
L'origine de l'enlèvement forcé par l'armée Japonaise des femmes de réconfort « un faux rapport »
M Yoshida, auteur du livre « Mon crime de guerre »
« … bof, si on n'écrit que la vérité dans un livre, il n y aura aucun profit. Pour éviter de causer des ennuis aux gens concernés, il y a des parties camouflées. C'est pour ça que j'ai refusé le rendez-vous avec Mme Coomaraswamy (ndlt : rapporteuse pour l'ONU). Cacher le fait, écrire en y mélangeant ses principes c'est ce que tous les journaux font. Même si il y a des incohérences, on ne pourra rien y faire. »
…....L'historien, le professeur Hata Ikuhiko, explique qu'il a parlé récemment avec M Yoshida au sujet du rapport de l'ONU. M. Yoshida avait bien étudié les ouvrages de l'historien. Quant à l'enlèvement des femmes sur l'île de Jeju, avant d'être interrogé par l'historien, il essaye de se justifier :
«On a fait le même genre d’enlèvement des femmes de réconfort en Joella du Sud aussi. J'ai écrit en mélangeant cette expérience. Donc c'est une fiction. »
L'historien pose alors cette question : « quand l' avez-vous fait en Joella du Sud ? », il répond
« Je ne peux pas le dire, cela causerait des ennuis aux gens locaux. »
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On voit M Yoshida change facilement sa version sur les événements du livre. On peut douter de son honnêteté.